Le Conseil d’administration de l’association implantée au Gamounet, au cœur de Saint-Bonnet-près Riom, s’est réuni pour la première fois en 2017 mardi dernier. Composé de pas moins de 25 musiciens, danseurs et bénévoles actifs, le Conseil d’administration a fait le point sur l’année écoulée afin de préparer l’assemblée générale prévue en mars.
Le président, Raphaël Maurel, a présenté le bilan financier du bal du cochon organisé le 14 janvier, « en légère baisse cette année à cause des intempéries : plusieurs stagiaires inscrits n’ont pas pu faire le déplacement à cause de la neige ». Il a ensuite présenté la nouvelle recrue de l’association : Estelle Bourdier, étudiante en master Conduite de Projets Culturels à Clermont à Clermont-Ferrand, qui réalise un service civique jusqu’en septembre 2017. L’organisation du festival « Comboros », à Saint-Gervais d’Auvergne pour la première fois en août 2017, a également fait l’objet d’un débat.
La réunion a surtout été l’occasion d’aborder la question du financement de l’école de musique associative. Depuis vingt ans, cette école de musique a permis de former des dizaines de musiciens et danseurs sur le territoire, dont plusieurs sont devenus des musiciens renommés, appelés à se produire partout en France et en Europe. L’école de musique accueille chaque année une centaine d’élèves et est reconnue au niveau national pour ses innovations pédagogiques, qui amènent régulièrement des étudiants destinés à enseigner la musique à venir se former à Saint-Bonnet-près Riom.
Le président a exprimé son regret que les pouvoirs publics ne soutiennent pas plus cette école de musique, qui est la seule à proposer l’enseignement des musiques traditionnelles sur le territoire. « Une école de musique associative dont les professeurs sont tous diplômés et compétents est structurellement déficitaire », explique Raphaël Maurel. « Pour nous, cela représente environ 30 000€ de déficit par an, car nous fonctionnons avec seulement 9 % d’aides publiques. Cela signifie que c’est l’association qui autofinance à plus de 90 % l’école de musique, depuis le départ. Or nous avons atteint les limites de l’autofinancement », poursuit-il. Malgré un partenariat étroit avec la Communauté de communes, la municipalité et le département, le Président a annoncé au Conseil d’administration que si la situation n’évoluait pas favorablement, l’école de musique ne pourrait sans doute pas ouvrir ses portes à la rentrée 2017. « Nous avons eu des signes encourageants de la part de la nouvelle Communauté de communes début 2017 et avons alerté les élus de notre situation ; il faudra qu’ils se concrétisent rapidement pour que nous puissions garantir la continuité de notre activité, qui est unique sur le territoire », conclut Loïc Etienne, vice-président de l’association.
Le réunion s’est achevée par un rappel du calendrier des festivités brayauds. Le RDV est donné le week-end des 11 et 12 février pour le traditionnel « Bal du Mardi Gras », avec repas le samedi soir sur réservation. Deux stages de danse sont proposés sur le week-end.
Renseignements, réservations : brayauds@wanadoo.fr ou 04 73 63 36 75